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“C’était à la fois une bonne nouvelle d'avoir enfin un diagnostic, mais en même temps, cela soulevait des centaines de questions…”
Le SOPK, un syndrome à multiples facettes et un sujet rempli d'interrogations ! Comment le diagnostiquer ? Quels sont les impacts sur la santé et la fertilité ? Comment mieux vivre avec ce syndrome au quotidien ?
Pour que vous ne perdiez rien de cette masterclass, voici un récapitulatif des points abordés par Sophia Rakrouki.
👩⚕️ Quelques mots sur Sophia
Sophia est sage-femme spécialisée en médecine de la reproduction. Vous l’avez d’ailleurs peut-être déjà croisée sur les réseaux sociaux sous le nom @mafertiliteam ! Sur ce compte, elle partage son quotidien de sage-femme avec un objectif : vulgariser et rendre accessibles les informations scientifiques.
🔍 Comprendre le SOPK
Il faut savoir que contrairement à ce que peux laisser penser son nom, le SOPK (syndrome des ovaires polykystiques) ne signifie pas la présence de kystes. Il résulte d’un nombre excessif de follicules immatures, conséquence d’un déséquilibre hormonal.
Le SOPK est un syndrome, c’est-à-dire un ensemble de symptômes, et non une maladie. Ce qui veut dire qu’il existe une diversité de profils et de manifestations comme par exemple :
- Enfance : apparition de surpoids
- Adolescence : acné et troubles du cycle
- Adulte jeune : surpoids et difficultés de fertilité
- Âge adulte : risque accru de diabète et de maladies cardiovasculaires, notamment en cas de surpoids ou d'obésité
On vous l’a dit, personne n’explique mieux le SOPK que Sophia, donc si vous voulez plus d’informations, cliquez ici.
🧬 Diagnostic : Comment détecter le SOPK ?
Comme l’explique Sophia juste ici, pour poser un diagnostic de SOPK, on utilise les critères de Rotterdam. Il faut retrouver au moins deux des trois signes suivants :
- Cycles irréguliers (anovulation ou oligoménorrhée)
- Hyperandrogénie (hirsutisme, acné, calvitie, taux de testostérone élevé)
- Nombre élevé de follicules immatures (≥20 follicules dans un ovaire)
Mais ce n’est pas tout ! Si vous avez une suspicion de SOPK, il faut faire un bilan complet comme indiqué juste ici. Cela permet d’éliminer pathologies qui ont des symptômes similaires au SOPK.
💡 Le conseil de Sophia : tous les gynécologues et les sage-femmes ne sont pas spécialisés sur les sujets de médecine de la reproduction. Si vous souhaitez faire un diagnostic de SOPK, consultez un spécialiste afin d’obtenir un bilan complet. Vous pouvez par exemple vous rendre à l’hôpital de jour des Bluets ou de la Pitié-Salpêtrière pour faire un bilan complet en une demi-journée !
🍏 Vivre avec le SOPK : Hygiène de vie et traitements de première ligne
☝️ À savoir : le SOPK étant un syndrome, et non une maladie, on ne peut pas en guérir. Mais on peut guérir les symptômes qui l’accompagnent !
Le traitement de base du SOPK repose sur une hygiène de vie adaptée avec :
- Une alimentation équilibrée
- De l’activité physique.
Faire des modification sur son hygiène de vie peut avoir un réel impact sur vos symptômes, particulièrement dans le cas d’une obésité. Un perte de 5% de son poids en obésité peut parfois aider à relancer l’ovulation !
Néanmoins, la perte de poids est souvent plus difficile pour les femmes qui ont un SOPK car le syndrome s’accompagne souvent d’une insulino-résistance. C’est pour cela qu’il existe des soutiens médicamenteux comme :
- Inositols
- Metformine
L’objectif de ses médicaments : diminuer la résistance à l’insuline, améliorer le métabolisme et donc faciliter la perte de poids.
👶 Focus sur la fertilité et le SOPK
Comme l’explique Sophia ici, le SOPK n’entraîne pas directement une infertilité. Il crée des irrégularités dans le cycle, qui elles peuvent créer une infertilité.
Pour celles qui souhaitent un enfant mais qui souffrent d’infertilité, des traitements existent :
- L’induction de l'ovulation : stimuler la maturation d’un ou plusieurs follicules grâce à des médicaments spécifiques, ce qui aide à provoquer une ovulation régulière
- La stimulation : encourager les ovaires à produire plusieurs follicules en un seul cycle, augmentant ainsi les chances de fécondation
- La FIV : collecte d'ovocytes et de spermatozoïdes pour les faire se rencontrer en laboratoire. Une fois l'ovule fécondé et l’embryon formé, celui-ci est transféré dans l’utéru
- Le Drilling : intervention chirurgicale qui vient perforer de petites zones de l’ovaire. Le but ? Réduire le nombre de follicules et permettre un retour à une ovulation plus régulière
📖 Les recos de Sophia
Pour approfondir le sujet, voici quelques ressources qui pourraient vous être utiles :
- Endofrance et Résendo : centres de référence pour les pathologies liées à la fertilité et à l'endométriose.
- Agence de Biomédecine : informations actualisées sur les protocoles de prise en charge de la fertilité.